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mardi, 11 novembre 2008

Devoir de traumatisme ?

Aujourd'hui 11 novembre, commémoration de l'armistice de la Première Guerre Mondiale.
On reparle encore une fois de devoir de mémoire.
Ayant passé mon enfance en Lorraine, le souvenir des deux guerres mondiales était omniprésent, jusqu'au monument aux Morts visible depuis la fenêtre de la maison familiale.
J'en garde un certain traumatisme, les guerres apparaissant dans mes cauchemars. Pourtant je n'ai heureusement pas connu la guerre moi-même…

13:58 Écrit par kl loth dans zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : 11 novembre 1918, armistice, guerre, devoir de mémoire, traumatisme |

Commentaires

Et, si n'est pas trop indiscret ou douloureux, vous en aviez quelle vision? Une vision basée sur des films? des histoires? lettres, photographies?

Écrit par : Léopold | mercredi, 12 novembre 2008

Moi c'était le contraire.
Petit village de Haute-Savoie, un grand-père mort à la guerre mais on ne m'en a jamais parlé.
Depuis que j'ai retrouvé ses lettres il ne me quitte pas.
Avant de disparaître à mon tour je sens le besoin de le faire sortir de ces années de silence qui l'ont tué plus sûrement qu'une balle allemande. Ma grand-mère n'en parlait jamais à mon père, elle n'a vécu avec lui que 3 mois. Le 11 novembre j'aimais bien : on assistait à la cérémonie au monument aux morts avec nos instituteurs et j'entendais le nom de mon grand-père lu avec ceux des autres soldats tués : il sortait du silence.

Écrit par : Rosa | jeudi, 13 novembre 2008

Peux-tu rectifier mon dérapage orthographique !

Écrit par : Rosa | jeudi, 13 novembre 2008

C'est fait !
"Nickel chrome" comme on dit !

Écrit par : kl loth | jeudi, 13 novembre 2008

Répondre à la question de Léopold n'est pas facile, car il s'agit d'impressions qui remontent loin dans l'enfance.
Plutôt un rejet dû à l'accumulation des évocations de la guerre, qu'à des faits précis.
Pas tellement au sein de la famille, mais par exemple en vitrine des bouquinistes (y avait des librairies spécialisées ?), le nom des rues…
Puis plus tard il y eut les images traumatisantes des documentaires passés par les professeurs d'histoire. J'ai ainsi vu par malchance deux années de suite Nuit et Brouillard d'Alain Resnais. C'est un bon film, mais pas facile à regarder…

Écrit par : kl loth | jeudi, 13 novembre 2008

Merci des précisions Kl loth, je comprends parfaitement que ce soit difficile. Oui, Nuit et Brouillard est difficile à voir, comme De Nuremberg à Nuremberg.

Le nom des rues, oui, c'est vrai que vivre dans une rue de l'Armistice par exemple, recevoir ses lettres, donner son adresse etc a quelque chose d'assez marquant je suppose.

Écrit par : Léopold | vendredi, 14 novembre 2008

les noms des rues ont leurs histoires que l'histoire ne connaît pas toujours.

pour la rue des trinitaires (adresse du FRAC Lorraine), cf:

http://www.lamercerie.eu/indextextfraclorrain.html

Écrit par : michel jeannès | dimanche, 16 novembre 2008

J'ai pour ma part échappé à ces noms de rue trop chargés de mémoire, tels la rue des Martyrs de La Résistance, rue du XXe Corps américain etc. Ouf !

Quant à la rue des Trinitaires, c'est un bon souvenir, car il y a là l'accès au Caveau des Trinitaires, petite salle où j'ai pu entendre de bons concerts, dont Archie Shepp.

Écrit par : kl loth | mardi, 18 novembre 2008

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